Progression et spiritualité: La fréquentation assidue des gens de bien
Il est absolument recommandé d'être assidu auprès des gens de religion et de bien, auprès de savants qui mettent leur savoir en pratique, des serviteurs vertueux de Dieu.
Il faut les fréquenter et passer du temps avec eux, car c'est utile et source de bien fait à court et long terme. De nombreux hadiths du Prophète soilalah anlay-hi wa salam et de ses Compagnons le rapportent. Il y'a toutefois une grande variété d'intentions, de buts et de quêtes qui poussent les gens à satisfaire le besoin de les fréquenter et de s'y appliquer.
Les intentions les plus élevées, celles qui viennent au premier rang, appartiennent à ceux qui accompagnent et fréquentent les gens de bien pour apprendre leurs sciences, pour se comporter selon leurs convenances, pour observer leur bon comportement, rôles, avec l'intention de les imiter. Ils n'ont de souci que celui-là, ils ne s'efforcent que dans le but, ne s'appliquent qu'a cela. Il y'a celui qui les accompagne et les fréquente par amour pour eux, parce qu'ils situent la religion de Dieu avant toute chose, à savoir le respect de Son commandement, l'obéissance à Lui, les actes qui rapprochent de Lui, les sciences utiles, le bon comportement, les actions vertueuses. C'est pour cela qu'il les aime et désire les fréquenter et leur ressembler, et il s'impose de travailler et de persévérer dans ce qui l'aide dans toute tâche et la lui facilite, mais seulement en proportion du temps dont il dispose. Et il trouve des difficultés à faire tout ce qu'il désire, il s'en plaint et aspire à gratitude que cela lui soit rendu accessible. On dit à ce propos : « l'homme est avec ceux qu'il aime. » (hadith) On dit aussi : « Celui qui s'efforce de ressembler à un groupe de gens en fait partie. »
Il en est qui les accompagnent et les fréquentent pour obtenir leur bénédiction et leur implorations pieuses, mais qui n'on ni l'intention de les suivre ou de prendre modèle sur leur comportement, ni la conviction pour le faire. Cela ne les prive pas de la baraka et du bien, comme il ressort du hadith qudsi : « celui qui partage la compagnie de ces gens ne serra pas malheureux. » Même s'il appartient aux injustes et aux transgresseurs, aux démons parmi les êtres humains et les djinns, celui qui leur rend visite pour profiter de la bienfaisance et de la bénédiction de leur présence ne sera pas privé de leur baraka.
Source journal N° 141 du Jeudi 13 juin 2013